Capitale de l’Indonésie, on entend peu parler de Jakarta lorsque l’on décide de se rendre dans ce pays. Le Sud de Java, Bali, Lombok sont privilégiés dans les itinéraires. Mais notre curiosité était plus grande! Nous avions une escale à Jakarta à l’aller et au retour, nous avons donc décidé de consacrer notre dernière journée de voyage à la découverte de la capitale. Et une chose est sûre, nous ne le regrettons absolument pas, bien au contraire...
Jakarta, surnommée “le gros durian” par ses habitants, en référence au fruit local à l’odeur nauséabonde, est l’une des plus grandes agglomérations de l’Asie du Sud-Est, comptant plus de 10 millions d’habitants. Contrairement à d’autres capitales, on ne retrouve pas de merveille architecturale mais la ville renferme d’autres surprises. Nous avons visité le centre et le Nord de Jakarta essentiellement.
Nous avons commandé un Uber depuis notre hôtel près de l’aéroport qui nous a déposé devant la Mosquée Istiqlal. C’est la plus grande de tout le pays et de toute l’Asie du Sud-Est. Dès notre arrivée, quelqu’un nous a pris en charge. Après s’être déchaussés, nous sommes montés au premier étage pour prendre une tenue pour se couvrir (30RP/pers) puis nous avons pu visiter les lieux. Construite sur cinq étages pour rappeler les cinq piliers de l’islam, la mosquée comporte une immense salle de prière.
De l’autre côté de la rue, se trouve la Cathédrale Sainte-Marie, juste en face de la Mosquée, cela ayant pour but de renforcer la solidarité entre les religions. De style gothique, cette cathédrale catholique fut inaugurée en 1901.
Nous prenons ensuite un “bajaj”, les sortes de tuk tuk bleus. Le chauffeur nous conduit plus au Nord de Jakarta, dans le quartier de Kota.
Nous traversons une rue marchande avant d'arriver sur la Place Fatahillah.
C’est l’un des endroits les plus touristiques de la ville. Autrefois place de la colonie néerlandaise de Batavia, on note l’influence hollandaise dans l’architecture. Restaurants, cafés, musées, location de vélos multicolores, on y retrouve de nombreuses attractions.
C’est aussi ici que de nombreux indonésiens, adultes et enfants, sont venus nous parler et prendre des photos avec nous. Nous étions l’attraction de la place. Ils n’ont pas l’habitude de voir des touristes occidentaux.
Après avoir grignoté dans un petit restaurant de la place, direction le quartier chinois de Glodok en taxi. Ce Chinatown n’a rien à voir avec celui d’autres capitales. Il n’y a pas de grandes arches, et les ruelles sont modestes. Une curiosité nous a cependant attiré : le temple chinois Dharma Jaya Bakti. Le temple est très mal indiqué, nous avons du demander de l’aide aux passants, le quartier n’étant pas du tout touristique.
Ayant un peu de mal avec nos plans, nous atterrissons dans une zone désaffectée, une sorte de bidonville.
Nous essayons alors de retrouver une route passante pour prendre un taxi mais de l’autre côté du cours d’eau des enfants et adultes nous font de grand signe. On part alors à leur rencontre. Ce fut juste INCROYABLE. Je n’ai pas les mots pour décrire ce moment. Ils font une sorte de kermesse avec des jeux et de la musique. Tous les enfants veulent danser avec nous, prendre des photos, un adulte nous offre des bouteilles d’eau. C’est un moment magique.
Nous repartons difficilement à la visite de la ville. On décide partir plus au Nord pour voir la Halle aux poissons. Impossible de trouver un taxi. Heureusement, des jeunes dans un van nous propose de nous y conduire. Encore un moment incroyable. Musiques à fond, fenêtres ouvertes, on danse à l’arrière. Tout le monde nous observe et rigole de voir des touristes s’amuser dans la camionnette.
Ils nous déposent à l’entrée du bidonville que nous devons soi-disant traverser pour accéder aux Halles. On passe dans des quartiers insalubres et sommes l’objet de toutes les attentions. Il n’y a pas un touriste dans cet endroit et personne n’a été capable de nous indiquer les halles. De belles rencontres mais la balade n’est pas très rassurante.
Nous finissons la journée par la visite du Monument National, le Monas. Il se situe au centre de la place Merdeka, deuxième plus grande place publique au monde. En ce dimanche après-midi, de nombreuses familles viennent se balader dans le parc. Mesurant 137 mètres de haut, le monument symbolise la lutte pour l’indépendance. Impressionnant d’extérieur, l’intérieur du monument ne vaut cependant pas le détour.
Infos pratiques
- Prix : 5000 RP
- Pas facile d’accès, la place est encerclée de barrières
- Possibilité de monter tout en haut de la tour
Merci pour ce résumé bien utile.
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